L'assemblée générale du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, réunie le 24 juin, a vu son président délégué, Louis-Fabrice Latour, livrer son analyse de négociant.
Pour lui, l'année 2015 s'annonce « compliquée ». Ce sera « le vrai rendez-vous du millésime 2013, moins demandé que les précédents ». Comme beaucoup de ses homologues, il craint des « réticences » plus fortes du côté acheteurs pour accepter de nouvelles hausses.
Il a ajouté que, pris entre deux feux, le négoce a dû « accepter une baisse de ses marges », rappelant « les hausses difficiles à avaler » depuis deux ans en bourgogne rouge, en mâcon blanc (+ 40 % la pièce en valeur) ou encore en chablis (+ 36 % la feuillette en valeur). Il s'est dit « choqué » de voir le prix des vins au négoce « plus cher qu'à la propriété ». Les viticulteurs pratiquent, en vente directe, des prix qui ne tiennent pas compte des cours.