Retour

imprimer l'article Imprimer

ACTUS - RÉGIONS

Bourgogne Un Américain à Pommard

ÉMILIE-ANNE JODIER - La vigne - n°268 - octobre 2014 - page 12

Le château de Pommard, en Côte-d'Or, passe aux mains de Michael Baum, un entrepreneur de la Silicon Valley, en Californie (États-Unis).
Le château de Pommard s'étend sur 20 hectares d'un seul tenant, fait rare en Bourgogne. © CHÂTEAU DE POMMARD/MIZARD/S. CHAPUIS

Le château de Pommard s'étend sur 20 hectares d'un seul tenant, fait rare en Bourgogne. © CHÂTEAU DE POMMARD/MIZARD/S. CHAPUIS

Une nouvelle page se tourne pour le château de Pommard, en Côte-d'Or, après les dix années de restructuration engagée par Maurice Giraud. Ce dernier, en relevant la qualité des vins et en proposant des prestations oenotouristiques ambitieuses, a réveillé ce château autrefois délaissé.

Ce domaine possède 20 hectares d'un seul tenant, ce qui est rare, sinon unique, en Bourgogne. Les années normales, il sort de ses cuves 80 000 bouteilles de « Grand vin » et 20 000 cols de « Clos du Château » - deux pommards - en plus des 60 000 bouteilles issues de l'achat de raisin de grandes appellations bourguignonnes (Puligny-Montrachet, Volnay, Meursault, Beaune, etc.).

C'est donc un ensemble solide que Maurice Giraud cède à l'Américain Michael Baum, homme d'affaires amoureux des vins français installé dans la Silicon Valley, en Californie. PDG et fondateur de founder.org, qui permet à de jeunes entrepreneurs de réaliser des projets d'envergure, Michael Baum a souhaité une transition en douceur pour le domaine.

Ainsi, le personnel reste inchangé, toujours sous la responsabilité de Cécile Lepers-Jobard, directrice générale, et du maître de chai, Emmanuel Sala. Maurice Giraud assurera pendant un an le passage de témoin en tant que conseiller. Il est convaincu que Michael Baum « aura à coeur de poursuivre le développement du château dans la droite ligne de ce qui a été entrepris durant ces dix dernières années ».

Cette cession intervient deux ans après celle du château de Gevrey-Chambertin, acquis en septembre 2012 par un investisseur chinois. C'est une nouvelle preuve de l'attrait qu'exerce la Bourgogne à travers le monde.

Cet article fait partie du dossier

Consultez les autres articles du dossier :

L'essentiel de l'offre

Voir aussi :