« En tant qu'activité tributaire de la météo, la viticulture est particulièrement impactée par le réchauffement climatique.
Les vendanges sont en avance de deux à trois semaines par rapport à la fin du siècle dernier, des incidents climatiques violents (gel, grêle, coulure, sécheresse...) se multiplient et perturbent de plus en plus fréquemment le travail du vigneron. (...)
Plusieurs stratégies sont actuellement mises en oeuvre par les vignerons pour essayer de limiter l'impact de ces phénomènes :
- Innovations techniques : nouveaux cépages, nouveaux porte-greffe, recours à l'irrigation... ;
- Relocalisation des plantations dans des zones plus fraîches, en altitude par exemple ;
- Adaptation des règles des appellations à ces changements climatiques ;
- Investissement dans la connaissance scientifique et la mesure de ces phénomènes.
Si cela ne marche pas, la dernière option sera d'élaborer nos vins à partir de moût importé de régions plus clémentes. Mais cela, personne ne veut encore y penser ! »