GIBOULOT DISCULPÉ

Poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la cicadelle de la flavescence dorée, Emmanuel Giboulot a gagné en appel le 4 décembre. Le juge a retenu deux arguments. D'une part, lorsque le préfet de la Côte-d'Or a pris son arrêté de lutte obligatoire en juin 2013, il n'y avait pas d'urgence à l'imposer car la flavescence dorée n'avait pas été détectée dans le département. D'autre part, le ministère de l'Agriculture n'avait pas validé cet arrêté. Le viticulteur de Beaune a donc eu gain de cause. « C'est une bonne chose pour moi, et surtout la profession », estime-t-il. Son procès a permis, selon lui, une amélioration du processus de décision concernant la lutte obligatoire. « En 2014, les dispositions prises dans l'arrêté ont été le fruit d'une plus grande concertation entre les professionnels, viticulteurs bio et non bio, relève-t-il. Seules seize communes ont fait l'objet d'un traitement obligatoire, contre toute la Côte-d'Or en 2013 ! »