L'affaire a fait du bruit. Début février, Nicolas Joly annonçait à l'Agence France Presse sa volonté de quitter l'interprofession des vins du Val de Loire et de créer son propre ODG pour la Coulée de Serrant, l'appellation de 7 ha dont il est le seul exploitant et propriétaire. Il venait de perdre un procès contre InterLoire à qui il avait cessé de payer la CVO. Le 3 février, la justice l'a condamné à payer 5 000 €. Mais il est revenu sur sa décision de faire cavalier seul, début mars, après une rencontre avec les représentants d'InterLoire et de la Fédération viticole de l'Anjou, son ODG. Le vigneron angevin, héraut de la biodynamie, reprochait à l'interprofession de ne pas assez défendre les vins bio ou biodynamiques, au profit des « vins technologiques ». Apparemment, elle l'a convaincu du contraire en mettant en avant qu'elle ne faisait pas de distinguo entre vins bio et non bio et qu'elle préparait une nouvelle offre de cotisations basée sur un socle commun.