La pince Beli a laissé une très bonne impression aux sept testeurs. Ils la trouvent légère (472 g) et confortable. Pour deux d'entre eux, c'est la meilleure des sept pinces de l'essai. « Les deux poignées, de taille moyenne et recouvertes d'un revêtement en plastique, facilitent la tenue en main pour les femmes », apprécie Stéphanie. La pince se manipule sans forcer.
La plupart des testeurs se sont vite adaptés au fonctionnement de l'outil qui paraît assez compliqué à première vue. Car il nécessite d'effectuer trois gestes : deux serrages et un mouvement franc de tirage vers soi. Concrètement, il faut placer la pince en position ouverte par-dessus la latte et le fil de palissage, la refermer afin de coincer le fil de liage dans un tambour. Puis la rouvrir, la tirer vers soi pour la refermer juste devant le fil de palissage. On rouvre alors la pince et on la tire franchement vers soi pour vriller et couper le lien. Stéphanie a été la plus prompte à s'habituer à cet outil. « La prise en main se fait très vite, après quelques liens seulement. La pince permet de lier très rapidement. Elle pourrait rivaliser avec une pince électrique », assure-t-elle. Le changement de bobine, toutefois, revient assez souvent. Il s'effectue en une minute et demi environ.
De l'avis général, la qualité de liage du fil de fer est exemplaire. Une précaution toutefois, il faut positionner l'outil perpendiculairement au rang. De biais, il ne lie pas bien. La régularité du liage, elle, dépend de la dextérité de l'ouvrier qui doit tout le temps refermer la pince à la même distance de la latte avant de la rouvrir pour nouer le lien. « Si le lien est trop serré, le fil métallique pénétrera dans le sarment lorsqu'il grossira », observe Bruno. Autre point positif, la grande ouverture des mâchoires (43 mm) permet de lier de grosses charpentes.
La pince Beli nécessite un graissage léger toutes les quatre heures. Son utilisation ne présente pas de risque.