Ligatex Un coup de main à prendre

Dotée d'un long manche en plastique lisse, la lieuse Ligatex, du constructeur girondin Lebec, fonctionne sur le même principe que l'attacheur Infaco. Le mouvement se décompose en trois gestes. On pousse d'abord la tête de liage jusqu'à buter contre la latte. On tire la poignée vers soi afin de vriller le lien. Enfin, on lève le poignet pour extraire le sarment de l'outil.

À l'exception de Gilmara, emballée, la plupart des testeurs ont trouvé l'outil assez lourd, « surtout en fin de journée », précise Stéphanie. En fait, il n'est pas très lourd (550 g) mais il pâtit d'un déséquilibre : tout le poids se porte vers l'avant.

Le temps d'adaptation à l'outil a été très variable. Car son maniement requiert de la fluidité dans le mouvement et beaucoup d'habileté. À défaut, la tête de nouage ne revient pas toujours à sa position initiale après avoir vrillé le lien. Après quelques heures d'utilisation, la majorité des utilisateurs acquièrent les bons gestes. Dès lors, « c'est un vrai plaisir de travailler avec cette pince », affirme Gilmara. Bruno, que le canal carpien commence à titiller, apprécie. « L'outil ne sollicite pas la main, je souffre moins qu'avec une pince. »

La Ligatex pose un lien en fil de fer nu. Les testeurs le trouvent discret, bien serré, régulier, « impeccable ». Plusieurs ouvriers regrettent que l'ouverture de la tête (25 mm) soit trop étroite. Conséquence, « il est compliqué, voire impossible de lier de grosses charpentes. » Ludovic, qui a essayé la pince dans une parcelle taillée en chablis, l'a trouvée inadaptée pour ce mode de conduite.

Le changement de bobine, assez fréquent, mais simple, prend une à deux minutes. Il faut graisser faiblement mais régulièrement l'outil. Nous n'avons vu la valisette de rangement de l'outil qu'en photo. Elle est en option.