Comme les deux pinces précédentes, l'Attalink ressemble à une agrafeuse dotée d'une mâchoire droite et d'une mâchoire en col-de-cygne. Cependant, à la différence de ses concurrentes, elle ne pose pas un ruban mais un élastique serti par une bague en aluminium.
Le liage s'effectue en deux temps. Il faut introduire la pince sur l'aste et le fil d'attache, la refermer pour que la mâchoire inférieure saisisse le lien, la rouvrir, la ramener un peu vers soi puis la refermer pour nouer le lien devant l'aste.
La plupart des testeurs ont trouvé l'outil maniable et d'un poids (520 g) convenable. Mais ils ont aussi jugé que la poignée de la pince, en Inox, n'était pas très agréable en main, « J'ai rapidement eu mal au doigt », a déploré Stéphanie. En cause, l'écartement - un peu grand - entre les deux poignées, qui ne sied pas aux petites mains.
L'apprentissage de l'Attalink n'a, lui, posé aucun problème. Les testeurs ont apprécié la vitesse de liage. Mais, le premier jour, un essai dans une parcelle conduite en chablis a tourné court. « Posée sur une aste oblique, l'attache ne tient pas. » La résistance de la ficelle, noire ou blanche, n'est pas en cause. C'est son élasticité et la tenue de l'agrafe qui posent un problème. « Ce type de lien ne convient pas dans les cordons ou les grosses charpentes », soulignent les testeurs. « Ou alors, il faudrait qu'il soit plus rigide », suggère Stéphanie. « On n'a pu s'en servir que dans les parcelles en guyot », précise Francky.
Selon Vigouroux, son fabricant, l'Attalink convient idéalement pour le tuteurage des plants.
Nos testeurs signalent encore que le remplacement de la pelote de lien n'est pas aisé. Pour ce qui est de l'entretien, la pince nécessite de temps à autre un léger graissage. Bon point, elle est livrée dans une mallette à compartiments en mousse particulièrement pratique.