La demande de transferts de droits de plantation en IGP a doublé entre 2014 et 2015, atteignant le cap des 2 000 ha cette année. « Cette progression ne traduit pas une embellie économique, précise Michel Servage, président de la Confédération française des vins IGP. Elle s'explique simplement par le fait que l'aide à la restructuration sera supprimée l'an prochain pour les plantations nouvelles. Les viticulteurs anticipent donc leurs besoins pour les prochaines années, car les droits qu'ils obtiendront seront valables jusqu'en 2018. »
La Confédération prévoit qu'une majorité de ces plantations se fera en 2016 et 2017. Les données concernant les demandes ne sont pas encore connues avec précision, la clôture du dépôt des dossiers s'arrêtant le 31 mars. Mais la logique des autres années devrait être respectée avec une grande partie des demandes émanant du Languedoc.
Prime de restructurartion
Reste s'assurer que la Commission européenne validera bien le maintien de la prime de restructuration lors de la transformation des droits de plantation en autorisations de plantation en 2016. La Commission l'a confirmé oralement lors du Comité de gestion du 23 mars. « Nous attendons une confirmation écrite », conclut Michel Servage.