« Le nombre de parcelles atteintes par l'excoriose est plus important que d'habitude. De plus, dans certaines situations, tous les coursons sont touchés, ce qui est très rare », note Jacques Oustric, de la chambre d'agriculture du Gard. Explosion de symptômes également dans les vignobles du Centre. Cette situation est liée à un gros orage de 50 à 100 mm survenu le 1er mai dernier. « À cette période, la vigne était entre 4 et 5 feuilles étalées, un stade où, normalement, elle n'est plus réceptive à la maladie. Néanmoins, il y a eu beaucoup de contaminations et une forte expression de symptômes. Certains yeux de la base des rameaux risquent de ne pas débourrer », craint François Dal, de la Sicavac, à Sancerre (Cher). La maladie est également bien présente en Alsace, en Bourgogne, dans le Maine-et-Loire, dans le vignoble de Cognac, dans le Bergeracois, dans les Pyrénées-Orientales et dans le Jura. Dans les parcelles vraiment très atteintes, les techniciens recommandaient donc une protection phytosanitaire spécifique, surtout si des pluies sont annoncées lors de la période de sensibilité de la vigne.