C'est la baisse de volumes des transactions de vrac des vins sans IG rouges et rosés enregistrée fin mars. FranceAgriMer fait ainsi état d'un marché des VSIG qui décroche par rapport à la campagne précédente, -22 % donc, à un peu plus d'un million d'hl. En blanc, l'effondrement est moins marqué : -7 %, à 703 000 hl. Qu'ils soient avec ou sans mention de cépages, les rosés sans IG sont les grands perdants de la campagne. Ils régressent ainsi de 60 % en volume pour les vins de France avec cépage et de 35 % pour les sans cépage. Côté prix, toutes couleurs confondues, les vins sans IG se maintiennent à 80,90 euros/hl en moyenne.
Alors que certains craignaient le pire pour les IGP, il semblerait qu'ils résistent bien. Les transactions en vrac de rouge et rosé reculent seulement de 2 %, à 5,4 millions d'hl. La catégorie progresse de 8 % en blanc, à 1,6 million d'hl. Les prix se maintiennent plutôt bien à 94 euros/hl toutes couleurs confondues, en hausse de 3 %.
Seuls les rosés sont à la peine. Les baisses sont assez marquées en volumes : -26 % pour les IGP sans cépage et -15 % pour les rosés avec mention de cépage. Les prix se maintiennent bon an mal an, à 91 euros/hl (+2 %) pour les premiers et 89 euros/hl (-2 %) pour les seconds.