Bordeaux. Mi-juin, la Fédération des grands vins de Bordeaux (FGVB) s'est prononcée pour un contingent de plantations nouvelles de 600 ha en 2017, contre 440 ha cette année, pour l'ensemble des AOC girondines. Insuffisant aux yeux du négoce local pour qui le niveau actuel de l'offre « ne permet pas le développement en volume de l'AOC Bordeaux ». Combien faudrait-il planter alors ? L'Union des maisons de Bordeaux ne veut pas se prononcer, les discussions avec la production étant toujours en cours. Elles devraient aboutir en septembre. À la FGVB, Yann Le Goaster, le directeur, appelle à la prudence. « Au contingent de plantations nouvelles s'ajouteront les droits que les viticulteurs ont en portefeuille et qu'ils vont convertir en autorisations. Nous les évaluons à 700 ha. Ce qui porte de 900 à 1 000 ha le potentiel de plantations nouvelles qui pourront être réalisées en 2018. Le négoce oublie qu'entre 1997 et 2005, 15 000 ha ont été plantés à Bordeaux. Ensuite, il a fallu en arracher 5 000. Nous ne voulons pas revivre cela. »