Valérie Murat ne désarme pas

Cette Bordelaise continue son combat pour faire condamner l'État et l'industrie chimique qu'elle estime responsables de la mort de son père. Ce dernier fut viticulteur de l'Entre-deux-Mers. Il est décédé d'un cancer en 2012. Pour sa fille, il a été intoxiqué par l'arsénite de soude qu'il a employé durant 42 ans « sans jamais être alerté sur sa toxicité ». En mai, le tribunal de grande instance de Paris a classé sans suite la plainte contre X qu'elle avait déposée pour homicide involontaire causé par une exposition aux pesticides. Début septembre, elle a fait savoir qu'elle avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, cette fois, dans l'espoir d'obtenir l'ouverture d'une information judiciaire. Valérie Murat est soutenue par de nombreuses ONG parmi lesquelles Génération Futures et les collectifs Info Médoc pesticides et Alerte pesticides Haute Gironde. La Confédération paysanne lui a également apporté son soutien.