Start-up Elles simplifient l'accès au vin

Regroupées au sein de la Wine Tech, une trentaine d'entreprises veulent faciliter l'accès aux vins.

« Nous avons fondé la WineTech pour nous faire connaître », explique Vincent Chevrier, l'animateur de cette fédération de start-up qui veulent rapprocher vin et grand public. Lui-même a créé le site Vinexplore qui référence tous les lieux et dates où l'on peut goûter du vin. Il suffit de saisir le nom d'une commune pour savoir ce qui s'y passe. Chaque vigneron peut y publier gratuitement ses événements ou horaires.

Les 7 et 8 octobre, Vincent Chevrier était à l'espace Montmartre, à Paris, avec douze autres entreprises de la WineTech pour le lancement de leur fédération qui compte une trentaine de membres. Il y a présenté son nouveau service : VinoTeam, destiné à simplifier l'achat groupé de vin par les particuliers. Les intéressés créent un compte et font partager leurs bons plans à leurs amis. Ils passent commande et les membres de leur VinoTeam les remboursent par virement bancaire. « Tout le monde a un copain qui s'y connaît en vin. VinoTeam potentialise la capacité d'achat de ces référents », souligne Vincent Chevrier. L'inventeur incite les vignerons qui vendent en direct à faire connaître son service à leurs clients.

Un service de géolocalisation oenotouristique

Plus récent, Geovina a démarré en 2015 en Languedoc-Roussillon. Chaque vigneron peut s'y référencer gratuitement en indiquant son nom, son adresse mail et sa géolocalisation. D'autres services sont payants, comme ajouter une photo et une présentation du domaine (12,50 € HT/mois) ou encore une présentation plus détaillée et l'envoi de notifications (19,95 € HT/mois). Geovina compte couvrir toute la France l'an prochain.

Commander grâce à l'étiquette

Plus jeune encore, Twil, l'acronyme de « the wine I love » (le vin que j'aime). Lancée en février, cette application permet de commander directement un vin en photographiant l'étiquette. Et si celle-ci n'est pas connue de Twil, l'application propose au consommateur d'aller se renseigner pour lui. La start-up demande alors au producteur s'il souhaite intégrer son service. Elle fournit des cartons et du matériel de communication pour l'expédition des bouteilles, comme un petit sticker rond indiquant : « J'aime, je twil ».