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VENDRE - Zapping

De retour du Sial, à Paris, du 16 au 20 octobre Marcelline Lemont, : « Un salon qui ne fait pas de place aux petits »

La vigne - n°291 - novembre 2016 - page 86

Marcelline Lemont, Champagne Pierre Legras, à Chouilly, dans la Marne © CHAMPAGNE PIERRE LEGRAS

Marcelline Lemont, Champagne Pierre Legras, à Chouilly, dans la Marne © CHAMPAGNE PIERRE LEGRAS

« J'ai pris l'initiative, il y a cinq ans, de venir au Sial, à Paris. À l'époque, nous voulions nous faire connaître à l'export, sans pour autant nous engager sur de trop gros volumes. Nous sommes un domaine familial de 10 ha, et je trouvais intéressant de rencontrer des professionnels sur un salon où les vins sont peu représentés... C'est une occasion assez rare de cotoyer une grande diversité d'interlocuteurs : des restaurateurs, des cavistes mais aussi des épiceries fines. J'y ai fait des rencontres intéressantes dont une personne à qui nous avons livré une palette à Saint-Pierre-et-Miquelon, ce qui était assez exceptionnel ! Cependant, le Sial est une machine énorme, qui ne laisse que très peu de place aux petites structures. Cette année, il fallait louer au minimum 16 m2 contre 6 seulement il y a cinq ans... Cela représente 10 500 € pour cinq jours ! Nous avons donc dû trouver un co-exposant pour pouvoir venir. Je ne suis pas sûre d'y retourner l'année prochaine dans ces conditions, même si, cette année, j'ai noué des contacts avec des importateurs de pays de l'Est et d'Afrique. Le Sial reste un lieu d'échange. J'y ai rencontré beaucoup de jeunes d'écoles de commerce et aussi d'écoles d'hôtellerie. C'est important de prendre le temps de parler avec eux car ce sont les prescripteurs de demain. Mais il reste du travail à faire, quand je vois que certains visiteurs m'ont demandé de quelle région mon champagne venait... »

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