« Il me restait des vignes à replanter en appellation Bordeaux. Maintenant, je sais qu'il vaudra mieux faire autre chose que cultiver de la vigne ou ne plus faire d'AOC. La filière ne défend pas ses producteurs. Du matin au soir, on nous bassine avec les phytos. Or, sans phytos, la filière va couler. C'est économique, il suffit de savoir compter. On se bat pour vendre des vins, on rate des marchés à 0,10 euro près par col. Or, les mesures [agro-environnementales] ne sont jamais chiffrées. J'ai lu récemment que la Garonne est un des fleuves les moins pollués de France. Et le journal Sud-Ouest a publié une étude sur la qualité des eaux du robinet dans laquelle nous étions aussi très bien placés. Pas si mal pour un bassin d'utilisateurs de moult pesticides... mais le bashing est à la mode. »