De retour du Cheese Day, à Paris, le 20 février René Leriche : « Les visiteurs ont le réflexe du rouge avec le fromage »

« En journée, j'ai eu l'impression qu'il y avait moins de fréquentation que lors de la première édition. Peut-être est-ce dû au choix du lieu, l'InterContinental Paris Le Grand, qui est plus vaste que le pavillon Ledoyen retenu en 2016. Le cadre était magnifique. Ce salon attire surtout des amateurs et quelques professionnels. Il est davantage axé sur le fromage que sur le vin. Nous n'étions qu'une quinzaine de vignerons, en majorité bordelais. Je n'ai compté qu'un Bourguignon, un Champenois et un Provençal. Comme je trouve que les blancs se marient mieux au fromage que les rouges, j'avais apporté deux blancs et un seul rouge de 2009, avec des tanins gommés, qui se marie bien avec les fromages à pâte cuite ou le brie. Spontanément, les visiteurs avaient tendance à me demander du rouge. Je les ai orientés vers du blanc, notamment avec le chèvre, et ils ont souvent changé d'avis. Le côté boisé de mes blancs leur a plu. Un vigneron avait apporté un sauternes, très apprécié avec les fromages persillés. Le salon est très bien organisé. Il y a même des conseillers qui circulent dans les allées pour parler de fromage aux visiteurs. Ce n'est pas un salon pendant lequel on vend, mais il permet de prendre de bons contacts. En rentrant, nous avons envoyé plusieurs catalogues et grilles tarifaires. »