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ACTUS - FRANCE

Aides OCM Moyens supplémentaires

MARION IVALDI - La vigne - n°296 - avril 2017 - page 22

FranceAgriMer va déployer plus d'agents pour accélérer le paiement des sommes dues. Bernard Farges reste sceptique sur l'efficacité de cette décision.
Bernard Farges, le président de la Cnaoc.  © P. ROY

Bernard Farges, le président de la Cnaoc. © P. ROY

Quinze équivalents temps plein supplémentaires pour résorber les retards de gestion des aides OCM : telle est la promesse du ministère de l'Agriculture faite aux responsables professionnels le 6 avril. Ce renfort leur avait déjà été annoncé le 15 mars.

Ce jour-là, poussés à bout, ils avaient refusé de siéger au conseil spécialisé vin de France-AgriMer. Depuis novembre, ils ne cessent d'alerter les services administratifs sur les dysfonctionnements qui retardent le paiement des aides. Effectivement, selon un sondage réalisé par notre site Vitisphere, la moitié des 138 personnes qui y ont répondu en pâtissent concernant les dossiers déposés en 2016.

Pour le ministère de l'Agriculture, ces moyens permettront de résorber les retards de paiement auprès des bénéficiaires et de régler la globalité de l'enveloppe communautaire avant le 15 octobre, date fatidique au-delà de laquelle tous les budgets non versés retourneront dans les caisses bruxelloises. « Cette force de travail supplémentaire sera affectée aux aides à la restructuration et à la promotion », assure-t-il. Mais Bernard Farges, président de la Cnaoc, n'est pas rassuré. « Ces agents supplémentaires sont sans doute insuffisants. Nous attendons qu'ils soient détachés et opérationnels rapidement », martèle-t-il.

Objectif : simplifier la gestion

Le ministère de l'Agriculture veut également mener un travail de fonds pour éviter que la situation ne se reproduise. Stéphane Le Foll a donc acté avec les responsables professionnels la création d'un groupe de travail pour simplifier la gestion des mesures OCM.

Quatre grands thèmes vont être mis sur la table : la mise en place de forfaits de remboursement, la modification des périmètres et des seuils d'éligibilité, la formation des bénéficiaires aux aides. Le ministère et les professionnels se sont donnés jusqu'au 31 juillet pour redéfinir les règles.

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