Le salon allemand des vins et spiritueux a une fois de plus suscité un jugement unanimement positif. « Logistique carrée », « Pas de parasitisme par les offs » : il garde son rang. Du 19 au 21 mars, 1 400 opérateurs français y ont présenté leurs vins, sur un total de 6 400 exposants et 58 500 visiteurs. « C'est le business avant tout. Pas de temps pour le plaisir ! », confie l'acheteur américain David Netzer (The Wine House), entraîné dans un sprint de trois jours pour boucler les commandes de la saison qui s'annonce. Bien qu'il soit un haut lieu des affaires, le salon allemand n'est pas conseillé à tous. « On ne peut pas se rendre à ProWein sans préparation. C'est un salon que je déconseille à tous ceux qui ne sont pas structurés pour l'export », expose Émilie Foubert, responsable des salons pour Inter Rhône - l'interprofession des vins de la vallée du Rhône - qui propose des formations de préparation à ses adhérents. Pour être efficace, l'exposant vigneron ou négociant doit en effet prendre un maximum de rendez-vous en amont. Sinon, il risque de passer les trois jours du salon à observer ses voisins faire déguster leurs vins, sans entamer les siens. Une règle en vigueur pour tous les salons de la filière, mais encore plus vraie à ProWein, plébiscité pour son professionnalisme.