Pour ses primeurs, du 3 au 6 avril, l'Union des Grands Crus de Bordeaux a recensé 20 % de visiteurs de plus qu'en 2016, soit 5 400 visiteurs pros. La moitié étaient des étrangers, avec un fort contingent chinois : « Ils n'avaient pas le même esprit qu'en 2011. Les spéculateurs d'alors ont perdu beaucoup d'argent. On n'est pas près de les revoir », se félicite Olivier Bernard. De nombreux Anglais ont également fait le déplacement, note le président de l'UGCB, pour qui « le Brexit est une chose, mais l'enjeu est surtout le cours de la livre. Va-t-il grimper ? chuter ? C'est le vrai pari pour la valorisation des achats en primeur ».