J'avoue avoir eu peur que le dossier du passage en AOP des vins corréziens soit rejeté. Je suis soulagé que le bon sens ait prévalu et que les immenses efforts des vignerons, qui ont ressuscité un vignoble anéanti à la fin du XIXe siècle par le phylloxéra, soient reconnus. Cela représente près de trente années d'efforts déployés, en particulier par ceux qui se sont évertués à relancer le « vin paillé », le « miel des muses », aux affriolantes saveurs, mais également et surtout par les vignerons de la Cave de Branceilles qui ont redonné vie à un vignoble de grande renommée au second Empire.