ÉDITORIAL

LES BONNES PRATIQUES ONT DE L'AVENIR

PAR MARIANNE DECOIN, RÉDACTRICE EN CHEF - Phytoma - n°683 - avril 2015 - page 3

Après le biocontrôle dans notre numéro de mars, le dossier de ce mois-ci est consacré aux bonnes pratiques phytosanitaires, précisément à celles liées à l'emploi des produits phytopharmaceutiques.

Nulle contradiction : certains des produits de biocontrôle sont également des produits phytopharmaceutiques(1), les pratiques d'application les concernent donc aussi !

Quel que soit le futur du plan Ecophyto 2, le thème de ce dossier a de l'avenir : il y aura toujours besoin de promouvoir les bonnes pratiques, donc d'informer sur ce qui bouge à leur sujet.

Ce dossier évoque les évolutions réglementaires qui les encadrent (p. 17) et les nouveautés en matière d'outils disponibles pour les favoriser (voir p. 22 et articles suivants).

Certes, certaines bonnes pratiques phytosanitaires n'utilisent pas de produits phytopharmaceutiques et ne sont pas dans le dossier... mais Phytoma les évoque aussi.

On peut citer l'appel aux résistances variétales (voir la rouille jaune du blé, p. 11) : c'est en général bénéfique en soi, et cela demande des bonnes pratiques.

De même que Phytoma parle de biocontrôle aussi en dehors de son dossier annuel (ex. : bio-insecticide, p. 57), votre revue traite de bonnes pratiques toute l'année.

(1) Il s'agit des produits à base de micro-organismes naturels vivants, de ceux à base de substances naturelles d'origine minérale, végétale et animale, et enfin de médiateurs chimiques tels que les phéromones et kairomones. En revanche, les macro-organismes auxiliaires (insectes, acariens, nématodes utiles) ne sont pas des produits phytopharmaceutiques.

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