ÉDITORIAL

PROTÉGER, C'EST SAVOIR... PRÉVOIR ET DIAGNOSTIQUER

PAR MARIANNE DECOIN, RÉDACTRICE EN CHEF - Phytoma - n°715 - juillet 2018 - page 3

L'adage « Gouverner, c'est prévoir » peut s'appliquer à la santé végétale au prix d'un léger glissement. Les traitements systématiques n'étant plus d'actualité, la protection des végétaux doit cibler les bioagresseurs réellement menaçants. Pour cela, une surveillance et un diagnostic de qualité sont indispensables. C'est vrai en agriculture - voir, p. 41, le suivi d'un dépérissement de la vigne qui a montré l'inutilité d'intervenir. C'est vrai aussi en jevi - jardins, espaces végétalisés et infrastructures - voir notre dossier, notamment, p. 20, l'application de surveillance de ravageurs, dont le papillon palmivore, et, p. 24, les hypothèses sur une maladie du buis. Faire progresser le diagnostic est un but du RMT VegDiag(1), voir notre hors-série(2). Or tout cela demande des moyens. Ainsi, l'annuaire du diagnostic n'a pu être finalisé que grâce au financement CasDAR(3) du RMT, et il va falloir financer les nécesssaires mises à jour de cet outil en accès libre sur le net. C'est bien joli de légiférer et restreindre les « pesticides chimiques », mais il faut des moyens pour la recherche et le développement des méthodes alternatives (biocontrôle et autres) et des techniques d'application, mais aussi de l'accompagnement, tout aussi indispensable, que sont les outils d'aide à la décision et le diagnostic...

(1) Réseau mixte technologique Diagnostic en santé végétale. (2) Routé aux abonnés France métropolitaine. Version numérique sur phytoma-ldv.com pour tous nos abonnés.(3) Compte d'affectation spéciale développement agricole et rural.

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