ÉDITORIAL

LE TEMPS DE TROUVER LES BONNES COMBINAISONS

PAR VALÉRIE VIDRIL, RÉDACTRICE EN CHEF - Phytoma - n°752 - mars 2022 - page 3

Intégrer des moyens biologiques ou physiques dans les stratégies de protection des cultures pour limiter le recours aux solutions chimiques n'est pas nouveau, comme le rappellent les auteurs de l'article « Une agriculture et des agricultures(1) », membres de Végéphyl, qui définissent l'agriculture intégrée.jpgnsi : « Un mode de production fondé sur l'intégration de l'ensemble des facteurs de production disponibles pour produire les cultures et les protéger. Ces facteurs de production incluent par exemple : rotation, prophylaxie, génétique, date de semis, densité, fertilisation... et produits phytopharmaceutiques qui se trouvent de ce .jpgt minimisés. »

Le contexte actuel, qui entraîne ipso facto une diminution des produits de synthèse disponibles, donne un caractère nouveau d'inéluctabilité à cette stratégie. Le programme de la 7e Comappi(2), dont sont issus les articles du dossier (p. 13-36), se .jpgt l'écho des travaux menés sur le sujet. Les itiné.jpgres expérimentés n'offrent pas encore toutes les performances sou.jpgtées. Les bénéfices environnementaux se réalisent souvent aux dépens de la rentabilité. Si réussite il y a, la « recette » n'est pas forcément transposable, car elle dépend des conditions pédoclimatiques, de l'historique de la parcelle, de son environnement... Des combi.jpgsons gagnantes appa.jpgssent malgré tout, .jpgs elles restent souvent limitées aux cas de pression modérée du bioagresseur.

(1) Phytoma n° 746, août-septembre 2021.(2) Conférence sur les moyens alternatifs de protection pour une production intégrée, Lille, 8-9 mars.

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