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Edito

LUMIÈRE PARTAGÉE, PAS DIVISÉE

PAR MARIANNE DECOIN, RÉDACTRICE EN CHEF - Phytoma - n°656 - août 2012 - page 3

Faisons de la philosophie de bureau, elle vaut bien celle de comptoir : à la faveur du réaménagement intérieur du siège du Groupe France Agricole, éditeur délégué de Phytoma, une cloison entre deux bureaux mitoyens a été supprimée. Du coup, chacun partage avec l'autre la lumière de sa fenêtre. Aucun ne s'en est trouvé assombri, les deux sont devenus plus clairs et lumineux.

À l'heure où la presse grand public parle de partage en sous-entendant que, pour que les uns aient davantage, il faut que les autres aient moins, on a envie de trouver des biens qui peuvent être partagés sans être forcément divisés. Dont on peut profiter sans en spolier les autres. La lumière en est un, à certaines conditions : ne pas « masquer le soleil » de l'autre, par exemple. L'information et la connaissance en sont d'autres : les communiquer n'appauvrit que celui qui basait un pouvoir sur leur secret. Les partager mutellement, c'est s'en enrichir tout aussi mutuellement.

C'est l'intérêt de travaux en réseau comme ceux évoqués p. 20 et p. 27, de comparaisons entre réglementations comme celles filées p. 33 et p. 37, de la communication de résultats de recherche comme ceux p. 13, p. 24 et p. 42, de rencontres scientifiques ou étudiantes évoquées p. 10 et p. 45.

C'est ce que Phytoma cherche à faire en ouvrant ses colonnes à des spécialistes acceptant de vulgariser, au sens noble du terme, leurs trouvailles. Même si l'auteur de ces lignes, philosophe de bureau voire de comptoir, n'est certes pas une lumière.

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