L'approbation du mancozèbe n'est pas renouvelée. Les États membres doivent retirer les autorisations des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active au plus tard le 4 juillet 2021. Tout délai de grâce accordé conformément à l'article 46 du règlement n° 1107/2009 (maximum de 6 mois pour la vente et la distribution, et de 6 mois supplémentaires pour le stockage et l'utilisation des produits) expire au plus tard le 4 janvier 2022. Parmi les préoccupations soulevées, le classement comme substance toxique pour la reproduction de catégorie 1B et les effets perturbateurs endocriniens du mancozèbe, ainsi qu'une exposition dépassant les valeurs de référence pour les utilisations représentatives en tomate, pomme de terre, céréales et vigne. En France, le mancozèbe est considéré comme un des piliers de la lutte antimildiou pour de nombreuses filières (vigne, blé...). C'est la troisième substance active la plus utilisée dans l'UE, après le glyphosate et le prosulfocarbe.