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Contact, le métirame zinc en hausse

La vigne - n°109 - avril 2000 - page 0

Le métirame zinc a profité de la découverte de la toxicité du mancozèbe à l'égard de la faune auxiliaire. Des essais récents montrent que cette faune s'en remet.

Le folpel, le mancozèbe et le métirame zinc règnent sur le segment des produits de contact. Après avoir connu des déboires, le premier revient en forme. Il a été lavé des accusations de bloquer les fermentations. Aujourd'hui, il est porté par sa réputation d'agir contre le botrytis. Les résultats prouvant qu'à sa dose homologuée contre le mildiou, il réduit le taux de pourriture à la récolte, sont pourtant très maigres.Le mancozèbe recule depuis que l'on s'intéresse à la faune auxiliaire. Il intoxique les typhlodromes. Mais Rhom et Haas mène une campagne pour le réhabiliter. La société a commandé des essais à l'Inra de Montpellier pour évaluer son incidence à long terme. Ces travaux blanchissent les fongicides qui n'apportent que 1 400 g/ha de mancozèbe du fait qu'ils contiennent d'autres matières actives. Ils n'entraînent pas de pullulation des acariens et sont compatibles avec des populations durables de typhlodromes, selon l'Inra de Montpellier. Seul le mancozèbe pur (2 400 g/ha) reste suspect, bien que Rohm et Haas soutiennent qu'un ou deux traitements en début de saison n'ont aucune incidence.Le métirame zinc, principe actif du Polyram DF, en profite. Il possède les mêmes homologations que les mancozèbes. Il est classé comme neutre à moyennement toxique vis-à-vis des typhlodromes. Il coûte aussi un peu moins cher et, selon BASF, il freine le botrytis. Ces arguments sont à l'origine d'une progression des utilisations.

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