Des nouveautés en vue

Certains sont inefficaces. D’autres donnent des résultats intéressants et sont même aujourd’hui homologués. Petit tour d’horizon.

}oÏdium

Quantité de produits alternatifs aux fongicides de synthèse sont testés contre l’oïdium. L’un d’entre eux vient d’être homologué : l’Armicarb, à base de bicarbonate de potassium, développé par De Sangosse. Mais la société prévoit de faire encore une campagne d’essais avant de le vendre.
De son côté Vivagro attend, pour cette année, l’homologation de Prev-Am, dont la substance active est l’huile essentielle d’orange. Ce produit « peut être intéressant en début de saison face à une pression faible », indique Bernard Molot, de l’IFV Rhône-Méditerranée. La chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales l’a essayé associé à une demi-dose de soufre et d’huile de cannelier, dans une situation de forte pression. Elle a observé une efficacité moyenne.


D’autres produits sont à l’essai. « Le phosphite Trafos Ca-Mg a un effet très intéressant en cas de pression moyenne, mais associé à une demi-dose de soufre mouillable, affirme Bernard Molot. Sémafort (vendu comme un engrais) et l’acide phosphoreux peuvent avoir une efficacité moyenne sur feuilles. Timorex (huile d’arbre à thé) a une efficacité moyenne en cas de pression modérée. »

En 2011, la chambre d’agriculture de l’Aude a testé du lactoserum avec du soufre. Elle a contenu l’oïdium sur une parcelle à forte pression. Mais selon l’IFV, l’efficacité du lactoserum seul à 30 kg/ha est moyenne.
En 2005 et 2006, l’Inra de Bourgogne et la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire ont testé Milsana et Oïkomb. Ces stimulateurs de défense des plantes avaient fait preuve d’une bonne efficacité, mais Oïkomb s’était révélé phytotoxique.
Quant à Enzicur, Kiofine Cg, Abion, Stifenia (pourtant homologué) et diverses solutions hydroalcooliques de plantes, ils n’ont donné aucun résultat probant à l’IFV. Seul le saule pourrait avoir un effet freinant sur l’oïdium, note Bernard Molot.
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