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SYMPTOMES d'oïdium sur baies de sauvignon © C. WATIER
En 2010, Bernard Molot, de l'IFV Rhône-Méditerranée, a testé des tisanes de menthe poivrée, de saule, d'armoise et de prêle des champs dans une parcelle de chardonnay en situation de faible pression d'oïdium. Il les a associées à du soufre à un cinquième de dose. Puis il a comparé ces mélanges à du soufre seul : à demi-dose et au cinquième de dose, ainsi qu'à un témoin non traité.
Trois produits utilisables en cas de faible pression
« La tisane d'armoise a favorisé l'oïdium. Celle de saule a eu un effet légèrement freinant sur la maladie. Mais elle n'est utilisable que dans les parcelles faiblement touchées. Cette année, nous allons poursuivre l'essai avec des extractions alcooliques au lieu de tisanes », rapporte Bernard Molot.
De 2008 à 2010, d'autre essais ont eu lieu dans le Languedoc-Roussillon. L'AIVB-LR, l'IFV et les chambres d'agriculture de l'Aude et des Pyrénées-Orientales ont testé plusieurs produits. Deux sortent du lot : Prev-Am, à base d'huile essentielle d'orange douce, et le lactosérum déshydraté de la société Bonilait. Aucun des deux n'est aussi efficace que le soufre mouillable. Ils ne peuvent s'utiliser qu'en situation de pression modérée. Ils ne conviennent pas pour les premiers traitements. Mieux vaut utiliser le lactosérum seul et avant fleur, plutôt que de l'associer au soufre. Pour Prev-Am, c'est l'inverse : il semble plus pertinent de l'associer au soufre.
