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Le « sniffing » pour cerner le risque avant vendange

La vigne - n°6 - mars 2012 - page 40

Le « sniffing » pour cerner le risque avant vendange

Il est possible de prédire le risque de GMT grâce à un test dans les deux semaines avant récolte. Pour cela, l’IFV conseille de prélever cent grappes sur une partie homogène de la parcelle, de découper chaque grappe, puis de les observer. Vient ensuite le « sniffing » : l’olfaction des grappes. Celles-ci peuvent dégager des odeurs de terre, de moisi, de champignon, de cave, de noix de coco… Attention, « au moment du sniffing, les parcelles sont dans un état sanitaire avancé et on peut sentir d’autres odeurs. Le défaut terreux est lié à la teneur en géosmine. Mais on peut le confondre avec l’odeur de moisi (botrytis) ou de cave (méthyl-isobornéol), prévient Laurence Guérin, de l’IFV Val de Loire. Il est important d’être bien formé à la perception des goûts terreux sous peine de classer une parcelle à risque fort de GMT alors qu’elle ne l’est pas et de réaliser un traitement inutile à l’approche de la récolte. Je conseille donc de procéder au sniffing en groupe. » Après le sniffing, le test se poursuit par le foulage du lot de cent grappes. Après dix minutes de macération, il faut déguster le jus et doser la géosmine.

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