ImprimerBien plus persistant que l'acide métatartrique, bien plus simple que le traitement au froid, c'est ce que nous promettent la faculté d'oenologie de Bordeaux et la société Sarco (Laffort, Lamothe Abiet Pinosa) : ils préparent un produit qu'il suffira de verser dans le vin pour le rendre durablement stable vis-à-vis des précipitations tartriques. Le produit en question s'appelle Mannostab. Il est constitué de mannoprotéines de levure. Il est soluble, sans couleur et sans saveur. Il est obtenu après digestion de parois de levure par le Glucanex, de Novo, préparation qui facilite la filtration des vins botrytisés. Les premières préparations testées au laboratoire s'emploient à des doses comprises entre 15 et 25 g par hectolitre. Les concepteurs du produit ont demandé à la répression des Fraudes l'autorisation d'entamer des essais en grandeur nature dans des chais et pour des volumes allant jusqu'à 50 000 hectolitres.
Bien plus persistant que l'acide métatartrique, bien plus simple que le traitement au froid, c'est ce que nous promettent la faculté d'oenologie de Bordeaux et la société Sarco (Laffort, Lamothe Abiet Pinosa) : ils préparent un produit qu'il suffira de verser dans le vin pour le rendre durablement stable vis-à-vis des précipitations tartriques. Le produit en question s'appelle Mannostab. Il est constitué de mannoprotéines de levure. Il est soluble, sans couleur et sans saveur. Il est obtenu après digestion de parois de levure par le Glucanex, de Novo, préparation qui facilite la filtration des vins botrytisés. Les premières préparations testées au laboratoire s'emploient à des doses comprises entre 15 et 25 g par hectolitre. Les concepteurs du produit ont demandé à la répression des Fraudes l'autorisation d'entamer des essais en grandeur nature dans des chais et pour des volumes allant jusqu'à 50 000 hectolitres.