A la fin d'un crédit-bail, le vigneron se retrouve propriétaire de barriques d'occasion. S'il veut les garder, il doit les entretenir pour les utiliser dans de bonnes conditions. S'il préfère s'en séparer, il les revend à des voisins ou négocie une reprise auprès du tonnelier. ' Je suis en train de mettre au point avec des banques et des tonneliers une formule de location qui simplifierait les choses, chacun restant dans son métier ', explique Eric Blondeau qui dirige la société Thalès, basée à Mérignac (Gironde). Dans ce contrat de location, son entreprise interviendra dès le début aux côtés de la banque et du vigneron pour prévoir le rachat des barriques. Elle les revendra ensuite sur le marché de l'occasion après reconditionnement et contrôle, la traçabilité des barriques étant garantie par un système de code-barres inviolable. ' En location pure, le vigneron conserve la souplesse qu'il a avec le crédit-bail, avec quelques avantages en plus. Les barriques sont considérées comme des consommables et n'apparaissent plus en annexe du bilan. Pour les entreprises s'acquittant de la taxe professionnelle, elles n'entrent plus dans l'assiette de calcul, un avantage important pour les négociants par exemple. Enfin, lorsque la location prend fin, il n'y a ni rachat, ni revente, ce qui évite au vigneron d'avoir à déclarer des produits exceptionnels ', précise-t-il.
A la fin d'un crédit-bail, le vigneron se retrouve propriétaire de barriques d'occasion. S'il veut les garder, il doit les entretenir pour les utiliser dans de bonnes conditions. S'il préfère s'en séparer, il les revend à des voisins ou négocie une reprise auprès du tonnelier. ' Je suis en train de mettre au point avec des banques et des tonneliers une formule de location qui simplifierait les choses, chacun restant dans son métier ', explique Eric Blondeau qui dirige la société Thalès, basée à Mérignac (Gironde). Dans ce contrat de location, son entreprise interviendra dès le début aux côtés de la banque et du vigneron pour prévoir le rachat des barriques. Elle les revendra ensuite sur le marché de l'occasion après reconditionnement et contrôle, la traçabilité des barriques étant garantie par un système de code-barres inviolable. ' En location pure, le vigneron conserve la souplesse qu'il a avec le crédit-bail, avec quelques avantages en plus. Les barriques sont considérées comme des consommables et n'apparaissent plus en annexe du bilan. Pour les entreprises s'acquittant de la taxe professionnelle, elles n'entrent plus dans l'assiette de calcul, un avantage important pour les négociants par exemple. Enfin, lorsque la location prend fin, il n'y a ni rachat, ni revente, ce qui évite au vigneron d'avoir à déclarer des produits exceptionnels ', précise-t-il.