A l'image de l'économie dans son ensemble, la filière viticole russe se porte mal. D'après le Centre français du commerce extérieur, les surfaces plantées en vigne, qui se trouvent surtout au nord du Caucase, sont passées de 190 000 ha en 1985 à 82 000 ha en 1996. Une véritable hémorragie. Pendant cette période, les rendements ont baissé de 65 % pour arriver à 317 000 tonnes. Officiellement, un plan de ' développement de la culture de la vigne et de l'industrie viticole en Russie jusqu'à l'an 2000 ' est en place. Son but : atteindre 600 000 tonnes de raisins de production à la fin du siècle. Cela semble bien illusoire... Par ailleurs, signalons qu'à la suite d'un accord récent, la Russie s'est engagée à ne plus exporter de vins ou de spiritueux portant des noms d'appellations françaises. Les noms ' champagnkoje ' et ' cognac ' continueront cependant à apparaître sur les étiquettes des bouteilles commercialisées sur le marché intérieur, et ce en caractère cyrillique. A l'étranger, on verra à la place les noms ' mousseux ' et ' brandy '. La mention ' méthode champenoise ' disparaît aussi. On se souvient avoir visité de grandes ' fabriques de vin ' dans l'Ukraine voisine, il y a peu d'années, et lors de dégustations tout ce qu'il y a d'officiel, se faire présenter les vins avec des noms bien connus dans l'Union européenne tels que cognac, champagne mais aussi porto, madère... Gageons qu'il sera difficile de faire changer les habitudes dans des pays où le pouvoir central n'a pas souvent les moyens de faire respecter sa politique...
A l'image de l'économie dans son ensemble, la filière viticole russe se porte mal. D'après le Centre français du commerce extérieur, les surfaces plantées en vigne, qui se trouvent surtout au nord du Caucase, sont passées de 190 000 ha en 1985 à 82 000 ha en 1996. Une véritable hémorragie. Pendant cette période, les rendements ont baissé de 65 % pour arriver à 317 000 tonnes. Officiellement, un plan de ' développement de la culture de la vigne et de l'industrie viticole en Russie jusqu'à l'an 2000 ' est en place. Son but : atteindre 600 000 tonnes de raisins de production à la fin du siècle. Cela semble bien illusoire... Par ailleurs, signalons qu'à la suite d'un accord récent, la Russie s'est engagée à ne plus exporter de vins ou de spiritueux portant des noms d'appellations françaises. Les noms ' champagnkoje ' et ' cognac ' continueront cependant à apparaître sur les étiquettes des bouteilles commercialisées sur le marché intérieur, et ce en caractère cyrillique. A l'étranger, on verra à la place les noms ' mousseux ' et ' brandy '. La mention ' méthode champenoise ' disparaît aussi. On se souvient avoir visité de grandes ' fabriques de vin ' dans l'Ukraine voisine, il y a peu d'années, et lors de dégustations tout ce qu'il y a d'officiel, se faire présenter les vins avec des noms bien connus dans l'Union européenne tels que cognac, champagne mais aussi porto, madère... Gageons qu'il sera difficile de faire changer les habitudes dans des pays où le pouvoir central n'a pas souvent les moyens de faire respecter sa politique...