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Le monopole s'ouvre au libéralisme

La vigne - n°83 - décembre 1997 - page 0

Depuis deux ans, la Société des alcools du Québec (SAQ) a considérablement changé de visage. Elle a non seulement rénové l'ensemble de son réseau en créant trois bannières différentes, mais surtout modifié ses rapports avec ses fournisseurs. Dorénavant, la SAQ propose des promotions à sa clientèle pour contrecarrer les achats effectués en Ontario (Province voisine) où les taxes sur le vin sont moins importantes. Le coût de ces promotions est partagé entre la SAQ et les fournisseurs. Actuellement, seules les succursales les plus importantes, classées A, sont concernées mais la SAQ négocie, avec les agents représentant les fournisseurs au Québec, une extension de 75 à 125 succursales sur les 342 de son réseau. En plus de la remise quantitative, il faut intégrer le coût de la présence dans la ' Circulaire du marchand ', le prospectus relayant l'information auprès des consommateurs.Par ailleurs, les modalités d'introduction de nouvelles références au répertoire régulier ont été modifiées. Antérieurement, la SAQ lançait un appel d'offres deux fois par an pour un certain nombre de produits ciblés. Désormais, la capacité de lancement revient à la trentaine d'agences agréées. Celles-ci disposent de droits de lancement calculés sur la base de leur chiffre d'affaires de l'année passée. Elles ont la possibilité de lancer, ou non, l'appellation de leur choix à la date qui leur semble la plus appropriée. La SAQ impose cependant un seuil de chiffre d'affaires à atteindre dans l'année en deçà duquel l'agence est pénalisée. Pour les vins, le seuil est de 225 000 dollars et pour les alcools de 264 000 dollars. L'accès au marché québécois est aujourd'hui facilité administrativement mais astreint à une réussite commerciale rapide, donc à des investissements promotionnels. Le monopole s'oriente de plus en plus vers une gestion identique à celle des entreprises privées.

Depuis deux ans, la Société des alcools du Québec (SAQ) a considérablement changé de visage. Elle a non seulement rénové l'ensemble de son réseau en créant trois bannières différentes, mais surtout modifié ses rapports avec ses fournisseurs. Dorénavant, la SAQ propose des promotions à sa clientèle pour contrecarrer les achats effectués en Ontario (Province voisine) où les taxes sur le vin sont moins importantes. Le coût de ces promotions est partagé entre la SAQ et les fournisseurs. Actuellement, seules les succursales les plus importantes, classées A, sont concernées mais la SAQ négocie, avec les agents représentant les fournisseurs au Québec, une extension de 75 à 125 succursales sur les 342 de son réseau. En plus de la remise quantitative, il faut intégrer le coût de la présence dans la ' Circulaire du marchand ', le prospectus relayant l'information auprès des consommateurs.Par ailleurs, les modalités d'introduction de nouvelles références au répertoire régulier ont été modifiées. Antérieurement, la SAQ lançait un appel d'offres deux fois par an pour un certain nombre de produits ciblés. Désormais, la capacité de lancement revient à la trentaine d'agences agréées. Celles-ci disposent de droits de lancement calculés sur la base de leur chiffre d'affaires de l'année passée. Elles ont la possibilité de lancer, ou non, l'appellation de leur choix à la date qui leur semble la plus appropriée. La SAQ impose cependant un seuil de chiffre d'affaires à atteindre dans l'année en deçà duquel l'agence est pénalisée. Pour les vins, le seuil est de 225 000 dollars et pour les alcools de 264 000 dollars. L'accès au marché québécois est aujourd'hui facilité administrativement mais astreint à une réussite commerciale rapide, donc à des investissements promotionnels. Le monopole s'oriente de plus en plus vers une gestion identique à celle des entreprises privées.

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