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archiveXML - 2001

Les ventes alsaciennes s'envolent au Canada

La vigne - n°125 - octobre 2001 - page 0

Au Canada, les ventes de vins tranquilles alsaciens ont quasiment doublé entre 1996 et 2000, passant de 4 000 à 7 600 hl. Si la tendance donnée par les chiffres des six premiers mois de 2001 (7 000 hl à fin juin) se confirme, ils auront triplé à la fin de l'année. Depuis quatre ans, le Civa mène des actions spécifiques, en collaboration avec la Sopexa, avec les monopoles du Québec et de l'Ontario qui totalisent près de 80 % des ventes au Canada. Les opérations se concentrent au Québec qui, du fait de sa filiation française, est très réceptif. Les vins alsaciens y ont une bonne image de blanc sec aromatique. Leur spécificité est parfaitement reconnue. En revanche, ils émergent moins bien sur la partie canadienne anglophone, axée davantage sur des modes de consommation anglo-saxons. Le volet principal des opérations menées par le Civa cible le grand public. Des voyages de presse sont organisés en Alsace pour les journalistes canadiens. La télévision québécoise, sur les chaînes TVA et TV5, et lors de l'émission ' Vin et fromage ' évoquent les associations mets-vins d'Alsace possibles.
En 2001, la revue du monopole québécois SAQ (Société des alcools du Québec) a publié quatre pages, à 1,6 million d'exemplaires. Dans les 150 meilleurs magasins (en terme de vente), des offres promotionnelles sont présentées sur les collerettes de bouteilles. Elles permettent de gagner un lot différent chaque année (un réfrigérateur plein de bouteilles de vins d'Alsace en 2001). Enfin, des dégustations et des concours sont organisés dans les magasins Archambault au Québec (l'équivalent de la Fnac), sous le thème ' Cultivez votre palais avec les vins d'Alsace '. Le prix moyen douanes s'établit à 33,50 F/l, accusant - 2 % sur le premier semestre 2001, selon l'interprofession. Seule ombre au tableau : à cause de la mise en place de plateformes logistiques, les monopoles canadiens ont imposé un tiers intervenant dans les transactions, ce qui grignote d'autant la valeur ajoutée.

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