ImprimerA la fin du mois de juillet paraissait une modification du règlement européen qui régit la culture biologique. On y lit ' qu'il convient pour les composés de cuivre, d'envisager dès que possible et, en tout état de cause avant le 30 juin 1999, des conditions d'utilisation encore plus restrictives ' que celles qui doivent être fixées pour tous les produits phytosanitaires. Cette volonté fait frémir les milieux français de la viticulture biologique. Elle signifie que l'on se dirige vers une limitation des quantités de cuivre utilisables par hectare et par an. En Allemagne, c'est déjà le cas. Les vignerons en culture biologique ne peuvent pas appliquer plus de 3 kg de cuivre métal/ha/an. En viticulture conventionnelle, seuls deux traitements à la dose homologuée sont autorisés au cours d'une saison. En France, une mesure équivalente serait lourde de conséquence car elle limiterait la viticulture biologique aux terroirs secs, régulièrement épargnés par le mildiou. Plus inquiétante encore, la disposition qui précise que le cuivre sous forme d'hydroxyde, d'oxychlorure, de sulfate ou d'oxyde cuivreux peut être utilisé ' uniquement au cours d'une période expirant le 31 mars 2002 '.Dans cinq ans, ces fongicides seront donc interdits si le nouveau texte est strictement appliqué. En l'absence de nouveau produit, ce serait donc la fin de la viticulture biologique. A la Commission de Bruxelles qui a fixé les nouvelles dispositions, des fonctionnaires se veulent rassurants. Le délai pourrait être prolongé en contrepartie de la fixation rapide d'une limite à l'usage du cuivre.
A la fin du mois de juillet paraissait une modification du règlement européen qui régit la culture biologique. On y lit ' qu'il convient pour les composés de cuivre, d'envisager dès que possible et, en tout état de cause avant le 30 juin 1999, des conditions d'utilisation encore plus restrictives ' que celles qui doivent être fixées pour tous les produits phytosanitaires. Cette volonté fait frémir les milieux français de la viticulture biologique. Elle signifie que l'on se dirige vers une limitation des quantités de cuivre utilisables par hectare et par an. En Allemagne, c'est déjà le cas. Les vignerons en culture biologique ne peuvent pas appliquer plus de 3 kg de cuivre métal/ha/an. En viticulture conventionnelle, seuls deux traitements à la dose homologuée sont autorisés au cours d'une saison. En France, une mesure équivalente serait lourde de conséquence car elle limiterait la viticulture biologique aux terroirs secs, régulièrement épargnés par le mildiou. Plus inquiétante encore, la disposition qui précise que le cuivre sous forme d'hydroxyde, d'oxychlorure, de sulfate ou d'oxyde cuivreux peut être utilisé ' uniquement au cours d'une période expirant le 31 mars 2002 '.Dans cinq ans, ces fongicides seront donc interdits si le nouveau texte est strictement appliqué. En l'absence de nouveau produit, ce serait donc la fin de la viticulture biologique. A la Commission de Bruxelles qui a fixé les nouvelles dispositions, des fonctionnaires se veulent rassurants. Le délai pourrait être prolongé en contrepartie de la fixation rapide d'une limite à l'usage du cuivre.