Ce traitement est justifié lorsqu'un vin présente des odeurs de réduction ou sur un vin un peu fermé, dont on a besoin qu'il s'ouvre pour le présenter à un concours ou à un acheteur. Dans le premier cas, il ne faut pas attendre d'avoir des odeurs allant jusqu'au mercaptan. Dans tous les cas, le traitement au cuivre ne doit être réalisé que lorsque l'aération ou le traitement avec des lies saines ont échoué, pour éviter les pertes aromatiques sur les blancs. Les vins ne doivent pas être froids. Ils doivent être soutirés et préfiltrés.
Les produits que l'on utilise sont à base de sulfate de cuivre (NDLR : le citrate de cuivre est également autorisé), en poudre, en solution dans l'eau ou associés à des tanins ou à de la bentonite.
Pour choisir le bon produit et la bonne dose, il faut réaliser des tests. En effet, les doses nécessaires varient selon la composition et la concentration du produit utilisé. Dans un premier temps, il faut vérifier la teneur initiale en cuivre du vin. Puis on teste différents produits à différentes doses. On remesure la teneur en cuivre dans le vin fini, sachant qu'elle ne doit pas dépasser 1 mg/l. Et on vérifie qu'il n'y a pas de goût métallique.