Excepté le Centre, l'Anjou-Saumur est sûrement le vignoble du Val de Loire dont la situation économique s'est le plus redressée en 1997. Mais tout cela reste à confirmer.
Excepté le Centre, l'Anjou-Saumur est sûrement le vignoble du Val de Loire dont la situation économique s'est le plus redressée en 1997. Mais tout cela reste à confirmer.
En 1997, les vignerons d'Anjou-Saumur ont un peu mieux respiré. A l'instar des autres vignobles du Val de Loire, cette région relève la tête après plusieurs campagnes difficiles. Mais le redressement est fragile. ' C'est le vignoble ligérien qui s'en est le mieux sorti l'année dernière ', estime un responsable qui a une vision d'ensemble. Au total, ce sont 750 374 hl en appellation qui ont été commercialisés sur la campagne 1996-1997, soit une hausse de 5,5 % par rapport à la campagne précédente. Cependant, on est loin du niveau atteint avant le sévère gel de 1991 : les ventes totales étaient de 796 748 hl en 1990-1991 et de 821 625 hl en 1989-1990.Sur la campagne passée, par type de produit, le bilan est bien différent. Ce sont les rosés qui tirent le mieux leur épingle du jeu : 317 502 hl ont été commercialisés (+ 12 % par rapport à 1995-1996) avec les deux ' poids lourds ' de la région que sont le rosé d'Anjou et le cabernet d'Anjou (respectivement 138 000 et 133 000 hl). ' La qualité du millésime, un meilleur suivi technique dans les caves et un rééquilibre offre-demande impulsé par une politique de promotion active en sont les raisons. ' Au niveau des cours, les moyennes annuelles se sont situées à 4,95 F/l pour le rosé d'Anjou et à 5,65 F/l pour le cabernet. Seule ombre au tableau, l'appellation rosé de Loire pour laquelle les sorties ont baissé, et ce malgré une première campagne de communication spécifique.A côté des rosés, ce sont les moelleux qui se portent bien (coteaux-du-layon, quarts-de-chaume, Bonnezeaux...). 1997, qui a vu l'entrée en vigueur de nouveaux textes réglementaires concernant les vendanges manuelles et l'interdiction de la machine à vendanger, est annoncée comme un millésime exceptionnel. Encore mieux que 1996 qui était déjà très satisfaisant. Les transactions 1996-1997 représentent près de 50 000 hl, elles sont équivalentes à la campagne précédente. Le marché des blancs secs est plus poussif : il est stable depuis trois campagnes et les marchés perdus à l'export ne sont toujours pas retrouvés.Côté mauvaises nouvelles : le rouge et les effervescents. Malgré un volume de vente en hausse pour les rouges (+ 8,5 %, à 225 388 hl), la région profite peu de leur embellie (voir dossier du mois dernier). Le manque de notoriété semble évident, sauf peut-être pour le saumur-champigny (68 147 hl). Pour les effervescents, c'est la crise, que certains qualifient même de structurelle. 92 400 hl ont été vendus pendant la campagne contre 109 000 hl en 1995-1996. C'est le saumur brut qui s'écroule.Sur le plan de la promotion, l'interprofession a privilégié quatre axes de travail en 1997 : la continuation de l'identification Val de Loire (voir encadré); la mise en avant des rouges au travers notamment d'une grande opération avec les CHR dans le quart nord-ouest du pays en mai-juin; imposer l'image de vins légers et fruités pour plaire aux consommateurs occasionnels; continuer à construire une image encore trop déroutante des vins d'Anjou-Saumur. ' Nos produits ne sont pas suffisamment connus ', explique Claire Duchene, la directrice de l'interprofession. A noter en 1997 une opération originale, menée à l'occasion de la Saint Valentin avec un grand restaurant thaï de Paris.
En 1997, les vignerons d'Anjou-Saumur ont un peu mieux respiré. A l'instar des autres vignobles du Val de Loire, cette région relève la tête après plusieurs campagnes difficiles. Mais le redressement est fragile. ' C'est le vignoble ligérien qui s'en est le mieux sorti l'année dernière ', estime un responsable qui a une vision d'ensemble. Au total, ce sont 750 374 hl en appellation qui ont été commercialisés sur la campagne 1996-1997, soit une hausse de 5,5 % par rapport à la campagne précédente. Cependant, on est loin du niveau atteint avant le sévère gel de 1991 : les ventes totales étaient de 796 748 hl en 1990-1991 et de 821 625 hl en 1989-1990.Sur la campagne passée, par type de produit, le bilan est bien différent. Ce sont les rosés qui tirent le mieux leur épingle du jeu : 317 502 hl ont été commercialisés (+ 12 % par rapport à 1995-1996) avec les deux ' poids lourds ' de la région que sont le rosé d'Anjou et le cabernet d'Anjou (respectivement 138 000 et 133 000 hl). ' La qualité du millésime, un meilleur suivi technique dans les caves et un rééquilibre offre-demande impulsé par une politique de promotion active en sont les raisons. ' Au niveau des cours, les moyennes annuelles se sont situées à 4,95 F/l pour le rosé d'Anjou et à 5,65 F/l pour le cabernet. Seule ombre au tableau, l'appellation rosé de Loire pour laquelle les sorties ont baissé, et ce malgré une première campagne de communication spécifique.A côté des rosés, ce sont les moelleux qui se portent bien (coteaux-du-layon, quarts-de-chaume, Bonnezeaux...). 1997, qui a vu l'entrée en vigueur de nouveaux textes réglementaires concernant les vendanges manuelles et l'interdiction de la machine à vendanger, est annoncée comme un millésime exceptionnel. Encore mieux que 1996 qui était déjà très satisfaisant. Les transactions 1996-1997 représentent près de 50 000 hl, elles sont équivalentes à la campagne précédente. Le marché des blancs secs est plus poussif : il est stable depuis trois campagnes et les marchés perdus à l'export ne sont toujours pas retrouvés.Côté mauvaises nouvelles : le rouge et les effervescents. Malgré un volume de vente en hausse pour les rouges (+ 8,5 %, à 225 388 hl), la région profite peu de leur embellie (voir dossier du mois dernier). Le manque de notoriété semble évident, sauf peut-être pour le saumur-champigny (68 147 hl). Pour les effervescents, c'est la crise, que certains qualifient même de structurelle. 92 400 hl ont été vendus pendant la campagne contre 109 000 hl en 1995-1996. C'est le saumur brut qui s'écroule.Sur le plan de la promotion, l'interprofession a privilégié quatre axes de travail en 1997 : la continuation de l'identification Val de Loire (voir encadré); la mise en avant des rouges au travers notamment d'une grande opération avec les CHR dans le quart nord-ouest du pays en mai-juin; imposer l'image de vins légers et fruités pour plaire aux consommateurs occasionnels; continuer à construire une image encore trop déroutante des vins d'Anjou-Saumur. ' Nos produits ne sont pas suffisamment connus ', explique Claire Duchene, la directrice de l'interprofession. A noter en 1997 une opération originale, menée à l'occasion de la Saint Valentin avec un grand restaurant thaï de Paris.