ImprimerFin janvier, à Saragosse en Espagne, on pouvait découvrir l'un des plus grands pressoirs du monde, une tireuse sous gaz neutre et un pressoir centrifuge. Mais dans l'ensemble, ce salon fut moins riche en nouveautés que ses équivalents français.
Fin janvier, à Saragosse en Espagne, on pouvait découvrir l'un des plus grands pressoirs du monde, une tireuse sous gaz neutre et un pressoir centrifuge. Mais dans l'ensemble, ce salon fut moins riche en nouveautés que ses équivalents français.
Pour la première fois, les organisateurs d'Enomaq se sont intéressés à la viticulture. En même temps que leur traditionnel salon des équipements de cave dont ce fut la douzième édition, ils ont ouvert une exposition nommée Technovid. On y trouvait toutes sortes de matériels, de l'établissement du vignoble jusqu'à la récolte mécanique. Ce salon semble avoir retenu l'intérêt de nombreux visiteurs. Nul doute que cette formule sera poursuivie. Mais à l'exception d'un pulvérisateur à entraînement exclusivement hydrostatique, un visiteur français avait peu de nouveautés à découvrir.Enomaq fut plus intéressant. Marrodan y Rezola a obtenu un trophée d'or pour son pressoir pneumatique de 555 hl. Ce pressoir de construction remarquable, l'un des plus grands du monde, est destiné aux très grands domaines car il est susceptible de traiter en un cycle 100 t de vendange fraîche. Il présente tous les équipements et automatismes des pressoirs pneumatiques de ce constructeur.Un diplôme a été accordé à Pieralisi pour son extracteur centrifuge Jumbopress. Cette machine remplace un pressoir. Elle fonctionne en alimentation continue de vendange éraflée. A l'intérieur d'un tambour à axe horizontal qui tourne à grande vitesse, se trouve une hélice coaxiale qui tourne un peu plus vite que le tambour pour acheminer la vendange vers l'aval. Le jus frais, dans le cas de blancs, ou fermenté, dans celui des rouges, s'écoule au travers du tambour perforé. Selon les modèles, les performances s'étalent de 20 à 50 t/h. Le dossier technique du constructeur comportait des références d'expérimentation en Italie, qui est son pays d'origine. Irundin, une nouvelle société basée à Irun près de la frontière française, a obtenu un trophée d'argent pour une tireuse sous gaz neutre. La particularité consiste à effectuer un vide de 0,3 bar dans la bouteille, puis son remplissage en gaz inerte avant le remplissage en vin. L'égalisation - en option - est effectuée par surpression à 1 bar de gaz neutre dans le goulot avec retour de l'excédent, soit vers la cuve de la machine, soit plus en amont dans le circuit avant la filtration. Cette technologie permet de mettre le vin à l'abri de l'air au cours du remplissage. La machine présentée porte 60 becs et fonctionne à la cadence de 12 000 bouteilles par heure. Cette capacité la destine aux embouteilleurs plutôt qu'aux vignerons. Deux autres nouveautés ont retenu notre attention. La première est une pompe volumétrique à pistons de Manzini (Italie). Elle est construite pour répondre aux impératifs d'aseptisation intégrale. Elle démarre progressivement et délivre un débit précis fondé sur la variation de fréquence du courant électrique d'alimentation du moteur. Il existe quatre modèles de 140 à 600 hl/h. La seconde nouveauté hors palmarès est un appareil de production d'azote du constructeur hollandais Aquilo gaz séparation. Ses membranes de séparation sont en matériau composite. Ce petit modèle, qui délivre 0,15 m³/h d'azote ne contenant pas plus de 1 % d'oxygène, doit être alimenté à l'air comprimé. En raison de ses petites dimensions (format d'une machine à laver), il peut trouver sa place dans les caves.
Pour la première fois, les organisateurs d'Enomaq se sont intéressés à la viticulture. En même temps que leur traditionnel salon des équipements de cave dont ce fut la douzième édition, ils ont ouvert une exposition nommée Technovid. On y trouvait toutes sortes de matériels, de l'établissement du vignoble jusqu'à la récolte mécanique. Ce salon semble avoir retenu l'intérêt de nombreux visiteurs. Nul doute que cette formule sera poursuivie. Mais à l'exception d'un pulvérisateur à entraînement exclusivement hydrostatique, un visiteur français avait peu de nouveautés à découvrir.Enomaq fut plus intéressant. Marrodan y Rezola a obtenu un trophée d'or pour son pressoir pneumatique de 555 hl. Ce pressoir de construction remarquable, l'un des plus grands du monde, est destiné aux très grands domaines car il est susceptible de traiter en un cycle 100 t de vendange fraîche. Il présente tous les équipements et automatismes des pressoirs pneumatiques de ce constructeur.Un diplôme a été accordé à Pieralisi pour son extracteur centrifuge Jumbopress. Cette machine remplace un pressoir. Elle fonctionne en alimentation continue de vendange éraflée. A l'intérieur d'un tambour à axe horizontal qui tourne à grande vitesse, se trouve une hélice coaxiale qui tourne un peu plus vite que le tambour pour acheminer la vendange vers l'aval. Le jus frais, dans le cas de blancs, ou fermenté, dans celui des rouges, s'écoule au travers du tambour perforé. Selon les modèles, les performances s'étalent de 20 à 50 t/h. Le dossier technique du constructeur comportait des références d'expérimentation en Italie, qui est son pays d'origine. Irundin, une nouvelle société basée à Irun près de la frontière française, a obtenu un trophée d'argent pour une tireuse sous gaz neutre. La particularité consiste à effectuer un vide de 0,3 bar dans la bouteille, puis son remplissage en gaz inerte avant le remplissage en vin. L'égalisation - en option - est effectuée par surpression à 1 bar de gaz neutre dans le goulot avec retour de l'excédent, soit vers la cuve de la machine, soit plus en amont dans le circuit avant la filtration. Cette technologie permet de mettre le vin à l'abri de l'air au cours du remplissage. La machine présentée porte 60 becs et fonctionne à la cadence de 12 000 bouteilles par heure. Cette capacité la destine aux embouteilleurs plutôt qu'aux vignerons. Deux autres nouveautés ont retenu notre attention. La première est une pompe volumétrique à pistons de Manzini (Italie). Elle est construite pour répondre aux impératifs d'aseptisation intégrale. Elle démarre progressivement et délivre un débit précis fondé sur la variation de fréquence du courant électrique d'alimentation du moteur. Il existe quatre modèles de 140 à 600 hl/h. La seconde nouveauté hors palmarès est un appareil de production d'azote du constructeur hollandais Aquilo gaz séparation. Ses membranes de séparation sont en matériau composite. Ce petit modèle, qui délivre 0,15 m³/h d'azote ne contenant pas plus de 1 % d'oxygène, doit être alimenté à l'air comprimé. En raison de ses petites dimensions (format d'une machine à laver), il peut trouver sa place dans les caves.