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Et si on s'intéressait vraiment au terroir...

La vigne - n°87 - avril 1998 - page 0

Il y a quelques années était signée une convention entre l'Inao et l'Inra pour travailler sur les terroirs viticoles et tenter d'amener des réponses scientifiques. Force est de constater que rien n'a avancé, ' comme si les responsables craignaient d'ouvrir la boîte de Pandore, comme si on allait leur casser leur système. Or, ce n'est pas du tout notre but ', indique un scientifique. C'est vrai que pour le grand public, on préfère mettre en avant le ' mystère ' des terroirs ou leur ' magie '. C'est plus poétique... mais on ne se donne pas les moyens de comprendre. Certes, au niveau national, l'Inra, en pleine restructuration, s'intéresse peu à la viticulture mais l'Inao ne pousse pas beaucoup non plus. Il y a deux ans, l'affaire du château d'Arsac (Gironde) avait créé une panique à l'Inao; les affaires de ce genre mettant en cause des délimitations existantes pourraient se multiplier... mais, étrangement, aucun contre-feu n'est allumé. Attend-on la prochaine crise? Même la télévision s'intéresse au terroir. On l'a vu récemment au cours d'un (bon) reportage dans Envoyé Spécial sur France 2. La France, ' patrie des terroirs viticoles ', va-t-elle attendre que d'autres lui donnent des explications? L'Inao n'a jamais été autant sollicité par des pays étrangers souhaitant comprendre le système français des appellations d'origine... pour mieux l'appliquer chez eux. De même, chez certains centres de recherche de l'Hexagone sollicités pour aider à caractériser des terroirs hors de nos frontières.

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