Certains brasseurs ont cessé leurs travaux sur les OGM pour ne pas ternir leur image. En est-il de même pour Moët et Chandon? Cette maison confirme l'arrachage des vignes transgéniques testées pour lutter contre le court-noué, mais l'explique ainsi : 'Nous avions un contrat avec l'Inra et le CNRS pour ces essais. Ce contrat est terminé et, comme prévu, les vignes ont été arrachées'. Comme prévu? Bizarre d'arracher des vignes plantées en 1996, sur lesquelles les résultats n'étaient pas encore visibles. Autres arguments avancés, le contexte sur les OGM et une circulaire de l'Inao les interdisant dans la production des vins AOC. 'Nous orientons désormais nos recherches vers les défenses naturelles de la vigne', poursuit-on chez Moët et Chandon. Au moins, dans cette direction, les problèmes d'image ne risquent pas d'entraver les recherches.