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archiveXML - 1999

Le passerillage plutôt que la pourriture noble

La vigne - n°102 - septembre 1999 - page 0

Contrairement à d'autres vignobles spécialisés dans les blancs, celui de Jurançon continue d'avoir le vent en poupe. 'Les prix sont en hausse et l'exportation se développe', signale Jean-Bernard Larrieu, le président du syndicat des vignerons indépendants de l'appellation. Les blancs secs semblent susciter autant d'intérêt que les moelleux et les liquoreux, même si ces derniers restent sans conteste les vins les plus prestigieux de l'appellation. Leur haute richesse en sucre résulte du passerillage. La pourriture noble ne s'installe que rarement sur les deux cépages de l'appellation que sont le petit et le gros manseng car leur peau épaisse les en protège. En revanche, leurs grappes subissent l'action du climat. Leur maturation n'intervient que très tardivement, vers le mois d'octobre.Par la suite, les baies se dessèchent lentement sous l'effet du soleil et d'un vent chaud qui embellissent habituellement les automnes béarnais pendant plusieurs semaines. Cette évolution, ajoutée à la persistance d'une acidité soutenue, expliquent le caractère des liquoreux de Jurançon, moins marqués par la pourriture noble et plus vifs que ceux d'autres régions.

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