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Degrés : des hauts et des bas

La vigne - n°103 - octobre 1999 - page 0

Les professionnels ne s'attendaient pas à de tels degrés avec une vigne si chargée.

En Muscadet, des degrés records dépassent 13°. En Champagne, avant les pluies, certains chardonnays ont été ramassés à plus de 12°. Idem en Bourgogne : une parcelle de pinot noir de la côte de Beaune affichait 230 g/l de sucres début septembre! A Bergerac, malgré des poids de baies supérieurs à la moyenne, la maturité est présente.Cependant, en Anjou, au laboratoire de l'Union agricole du Pays-de-Loire, on indique que les pluies ont fait perdre 5 à 7 dixièmes de degré. Mais le potentiel demeure tout à fait correct. En revanche, dans les secteurs qui ont reçu de fortes quantités d'eau, sous la pression du botrytis, il a fallu parfois rentrer la récolte dans l'urgence. Là, les degrés font défaut. L'Onivins voit arriver des demandes d'enrichissement, de chaptalisation ou d'abaissement de degrés, demandes qui répondent à des situations ponctuelles, et qui viennent d'un peu partout.Dans les costières de Nîmes, le grenache n'atteint pas des degrés extraordinaires. Ainsi, depuis début septembre, sa richesse en sucres évolue peu. Dans cette région, comme dans le Languedoc, les merlots et les cabernets sauvignons, avec leur peau épaisse, ont mieux résisté que les cépages traditionnels. Il a plu régulièrement et la vigne n'a jamais eu le temps de sécher.En Charentes également, les vendanges ont été accélérées sous la pression du botrytis. Les degrés sont faibles, entre 7,5 et 9.

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