Compte tenu d'une récolte relativement importante, on peut s'attendre à une légère augmentation des volumes agréés en vins de pays primeurs. L'an passé, ils ont représenté 253 829 hl.
Parce qu'ils sont les tout premiers à être commercialisés, les vins de pays (VDP) primeurs sont de bons outils de communication. C'est leur principal atout. Lors de la campagne 1998-1999, leur volume agréé s'élevait à 253 829 hl. Compte tenu de la dernière récolte, on s'attend à une légère hausse des quantités agréées. Le délai d'une semaine (sortie le quatrième jeudi d'octobre, au lieu du troisième) devrait faciliter le travail des opérateurs, surtout ceux des vignobles septentrionaux. Cela permettra peut-être un développement de ce marché encore marginal. Au syndicat des VDP du Jardin de la France, on constate une hausse des volumes agréés en primeurs (27%). Une campagne de communication (budget : 150 000 F) a permis de promouvoir les ventes sur Paris et la région de production. En Languedoc-Roussillon, l'Onivins note un léger tassement des volumes sur le vrac : 37 000 hl de VDP primeurs rouges fin octobre 1999, contre 40 000 hl l'an passé. Les cours sont stables, à 442 F/hl (+ 0,7%). En Gascogne, le primeur est blanc. Les producteurs de Plaimont (Gers) annoncent 1,2 M de bouteilles (+ 10%). André Dubosc, leur directeur, se félicite de la progression (20%) en grande distribution (GD), à 250 000 bouteilles. Le circuit des cafés-hôtels-restaurants (CHR), soit 650 000 cols, progresse de 7%. Au syndicat des VDP des coteaux de l'Ardèche, on s'attend à une stabilité des volumes, autour d'1 M de cols, commercialisés surtout en CHR. Dans le sud, le bilan est contrasté. Certains pressentent un désintérêt de la GD vis-à-vis du produit et jouent la carte des CHR. Au Val d'Orbieu, on note une prédominance des CHR. Marc Badouin, directeur de Skalli-Fortant de France, se félicite d'une hausse globale des volumes commercialisés (20%) et compte travailler l'exportation.