Les concepteurs de systèmes de traitement des effluents vinicoles se tournent de plus en plus vers les petites et moyennes structures pour leur proposer des solutions adaptées. La société Agro Environnement (Saint-Macaire, Gironde) a ainsi équipé trente caves vinifiant 500 à 12 000 hl. Elle réalise le suivi technique et analytique la première année et forme une personne de l'exploitation pour s'en charger par la suite. Des aménagements ont permis de réduire les coûts de fonctionnement.Vor Environnement (Saint-Géniès-Bellevue, Haute-Garonne), surtout connu pour ses stations de méthanisation, a également mis au point un traitement biologique destiné aux caves produisant 500 à 5 000 hl. La société Alba (Lyon, Rhône) a sorti une version 'containérisée' de son procédé de traitement Stählermatic. La roue sur laquelle sont fixées les cellules est donc installée dans un container en béton semi-enterré. Compte tenu des coûts incompressibles, ce procédé répond aux besoins des caves vinifiant au moins 5 000 hl, selon le concepteur.La station de traitement de la société Boccard (Lyon) fonctionne aussi selon un procédé biologique. Les bioréacteurs sont installés dans une cuve en Inox. On évite donc tous les travaux de génie civil, sauf pour la séparation des réseaux eaux de pluie et eaux usées. Selon les besoins, la station peut traiter 2 à 250 m³ d'effluents par jour et intéresse donc des caves vinifiant au moins 1 000 hl.De son côté, ARM Biotechnology (L'Isle-sur-la-Sorgue, Vaucluse) a mis au point un système de traitement prenant en compte les effluents viticoles de rinçage des pulvérisateurs et les effluents vinicoles. Il s'agit d'un stockage aéré, suivi d'une biofiltration destinée notamment à retenir les résidus de pesticides. Ce procédé convient pour des caves à partir de 2 000 hl. Enfin, Faure (Sérignan-du-Comtat, Vaucluse) et Diversey-Lever (Val-de-Fontenay, Val-de-Marne) annonçaient la signature d'un accord relatif à la récupération des jus de détartrage chimique.