ImprimerDeux exposants revendiquaient la paternité de ces supports de barriques qui les déchargent du poids de celles qui les surmontent. Leurs confrères utilisent des technologies avancées pour stériliser les bouchons ou simplifier des câblages.
Pour la seconde fois, Enomaq s'est ouvert à la viticulture. Mais le magnifique parc d'expositions de Saragosse (nord de l'Espagne) n'a attiré qu'une offre déjà vue ailleurs. Signalons simplement Trimivon (17244 Cassa de la Selva) et ses accessoires pour quads. Il a adapté des gyrobroyeurs. Il a conçu une rampe pour désherber en plein ou sur le rang à partir de 30 l/ha et des remorques de transport de la vendange.Les allées réservées aux matériels de cave étaient plus intéressantes. Sur les stands de Tecnimoen (31230 Viana) et de Sagarte (31830 Lakuntza), on découvrait des supports de barriques absolument identiques. Chacun s'en attribuait la paternité. Ces supports s'empilent les uns sur les autres sur cinq ou huit hauteurs, selon la section de leurs montants. Les barriques du bas n'encaissent pas le poids de celles se trouvant au-dessus d'elles. A la différence de son concurrent, Sagarte présentait deux versions de ses rangements, dont une pourvue de roulettes sur lesquelles reposent les fûts que l'on peut placer bonde de côté ou dessous.Ces deux sociétés se disputaient également le rangement des bouteilles. Elles exposaient un modèle identique de caisse palette en fil métallique. Ce modèle était encore présent sur le stand Same (26006 Logroño). Impossible d'en définir l'auteur. On y range 588 bordelaises ou 507 bourguignonnes, d'abord debout pour laisser au bouchon le temps de se détendre, puis couchées pour qu'il reste en contact avec le vin. Des grilles placées à chacune des trois hauteurs de bouteilles interdisent toute casse lors du basculement.Esteryfil (08004 Barcelone) semblait étranger aux querelles de ses voisins. Son filtre à terre n'avait aucun concurrent. Il relève d'une conception rodée pour l'huile, mais nouvellement adaptée au vin et présentant trois avantages: un maintien des débits pendant une période plus longue qu'avec les filtres à plateaux, la possibilité d'arrêter une filtration sans largage de terre, et un nettoyage automatique qui s'accomplit sans ouvrir le carter. Ce filtre, pourvu d'une bougie en Inox et dénommé Capifiltro, est à débatissage à sec. Il existe en trois versions (200, 300 et 400 hl/h).Trois autres matériels ou procédés reposent sur des technologies très modernes.La société Contacesa (28230 Las Rozas) détaillait, maquette à l'appui, le fonctionnement de Sicfer, son système de contrôle des températures de fermentation. Un seul câble part de l'armoire de commandes. Il transmet les ordres aux vannes et informe l'ordinateur de contrôler la température de chaque cuve. Cette réduction du câblage diminue les coûts d'installation. Elle est permise par le procédé Can (control area network), qui transforme les fils électriques en vecteurs d'informations.Ebrocork (31131 Cirauqui) s'était également déplacé avec une maquette. Elle présentait un accélérateur d'électron qui génère un flux de ces particules. Il y soumet ses bouchons afin de les stériliser dans leur masse. Il en coûte 1 peseta/pièce, soit moins de 5 c. Les bouchons sont traités dans leur emballage. Aucune contamination ne peut donc avoir lieu avant leur utilisation. Le troisième équipement sophistiqué venait d'Italie. Fabriqué par Maselli misure, il se trouvait sur le stand de Casals maquinaria vinicola (43201 Reus). Cet appareil mesure la couleur des moûts de raisins rouges. On peut ainsi préjuger de celle du vin et orienter un lot de vendange.