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Un Sival sans badauds

La vigne - n°107 - février 2000 - page 0

Avec une hausse de sa superficie, le Sival veut s'affirmer comme un salon d'affaires. Pour éviter les badauds, il s'est déroulé, pour la première fois, sur trois jours de semaine.

Le Sival, salon des techniques vitivinicoles, horticoles, arboricoles et légumières, s'est déroulé à Angers (Maine-et-Loire) du 12 au 14 janvier. Pour la première fois, il se tenait sur trois jours de semaine, afin de privilégier les visites professionnelles. La suppression du samedi a entraîné une baisse de fréquentation: 23 000 visiteurs contre un peu plus de 25 000 en 1999.Pour le vigneron qui avait fait le déplacement au Sitévi, les nouveautés n'étaient pas légion, comme le montre le palmarès des innovations.En oenologie, Egretier et Déproma ont été remarqués pour des nouveautés déjà primées à Montpellier. En viticulture, Nicolas-Thomas (Bon-Encontre, Lot-et-Garonne) a reçu le Sival d'or pour sa rampe Varilarge, déjà vue au Sitévi (La Vigne n° 105). Les pointe-barrettes de Faynot, décrites dans notre numéro de novembre (page 121), ont été citées au palmarès. L'idée de mettre une poignée incorporée dans un carton de six bouteilles a valu à Fourage frères (La Haye-Fouassière, Loire-Atlantique) une citation. Agrotonic, un adjuvant à base d'algues pour bouillie herbicide d'Agrocéan (Le Mans, Sarthe), a obtenu la même distinction.Les établissements Dagnaud (Montils, Charente-Maritime) étaient déçus de ne pas être au palmarès. Ils ont mis au point une machine permettant d'appliquer l'Enzone pour lutter contre le pourridié. Bio-Ressources technologies (Bézancourt, Seine-Maritime) présentait le principe du compostage des déchets en sac ventilé. Il limite les manipulations, permet un compostage rapide, supprime les odeurs et les écoulements gênants.Agriself était venue de l'Aisne (Chézy-en-Orxois) pour présenter son siège de taille, commercialisé au prix de 1 600 F. La société alsacienne Humus Hugg exposait le broyeur Safety. 'Ce système évite les projections de pierre', explique le représentant. Il coûte environ 27 000 F. Frédéric Chapeau (Sancé, Saône-et-Loire) a adapté un système existant en grandes cultures: Pulvé-météo permet d'optimiser les traitements. Des capteurs installés sur le toit de la cabine mesurent la température, l'hygrométrie de l'air et la force du vent. Quand l'une des conditions devient défavorable, une alarme se déclenche. Le kit complet coûte 4 965 F. Toujours dans le but d'optimiser les traitements, la Protection des végétaux régionale profitait du salon pour présenter son site internet (www.srpv-paysdeloire.com).En oenologie, Iber électronique (Boissy-Saint-Léger, Val-de-Marne) proposait un ensemble de régulation Viniber pour la gestion des cuves. Les sondes utilisées sont ici logiques, et pas analogiques. Avec ce système, un seul câble permet de véhiculer toutes les informations, c'est ce que l'on nomme une liaison bus. Plus facile à installer, ce système ouvre de nombreuses possibilités (télésurveillance, télémaintenance, téléparamétrage...) à un prix compétitif. Cesbron (Saint-Barthélémy-d'Anjou, Maine-et-Loire) exposait un appareil pouvant produire en même temps du chaud et du froid.Contre le vol, les sociétés MLB (Genas, Rhône) et Remy Kaps (Saint-Rémy-sur-Avre, Eure-et-Loir) proposent Détectop, un antivol sous la forme d'une bande collée à l'intérieur des capsules. Enfin, Loeffler (Compiègne, Oise) revient dans le monde du vin après une brève apparition au Sitévi en 1996. Elle présentait ses filtre-poches sur le stand de Somévi (Amboise, Loir-et-Cher).

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