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Prélèvements, s'adapter aux réalités du terrain

La vigne - n°108 - mars 2000 - page 0

Tous les circuits de distribution sont concernés par le SAQ. En pratique, les linéaires des grandes surfaces restent les plus faciles à prélever.

L'idéal est d'avoir des prélèvements représentatifs des circuits de distribution. Tous les vins n'étant pas logés à la même enseigne, une première distinction s'opère selon le poids des exportations. Des régions (Bourgogne, Bordelais...) prévoient des prélèvements sur les marchés étrangers. 'Pour 2000, on cible la Grande-Bretagne, le Bénélux, la Suisse et l'Allemagne', explique Dominique Meluc, du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). A l'opposé, la Savoie pense limiter ses prélèvements à la région de production (80% des ventes). Entre ces extrêmes, la plupart des régions visent l'échelon national.Une fois cette première zone de référence définie, une seconde distinction est faite suivant les circuits de distribution. Théoriquement, il faut pouvoir contrôler là où le consommateur s'approvisionne: grande distribution, café-hôtel-restaurant, cavistes, supérettes, ventes directes... Dans la pratique, il est plus facile de prélever sur les linéaires d'un supermarché que chez un restaurateur qui ne fait pas de vente à emporter! Pourtant, cela ne correspond pas forcément à la réalité économique de toutes les appellations. 'La GD représente seulement 10% des ventes françaises de sancerre, note Olivier Roumet, directeur du BIVC (Bureau interprofessionnel des vins du Centre). Se contenter de ce circuit reviendrait à limiter le SAQ à certains opérateurs, ceux qui ont suffisamment de volumes pour y être référencés. Au contraire, on pense organiser des prélèvements chez des fournisseurs de la restauration, voire chez les producteurs pratiquant la vente directe.'

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