Le dossier 'machine à vendanger' (voir La Vigne n° 109, page 13) est en passe de se clore dans le Beaujolais. Après le vote positif de l'UVB (Union viticole du Beaujolais) en mars, les trois familles de syndicats d'appellation se sont prononcées sur leur éventuelle demander de modifier leur décret auprès du comité national de l'Inao. Seul le beaujolais déposera un dossier, les beaujolais villages et les crus ayant décidé de ne pas modifier leur décret. La réponse appartient maintenant à l'Inao.Lors de l'assemblée générale de l'UVB, en avril, l'objectif d'atteindre les 30% de vente directe sur l'ensemble du vignoble a été rappelé. Actuellement, la vente directe représente 15% des ventes, chiffre trop faible pour maintenir des prix stables entre négoce et vignerons. Parmi les freins à la vente directe, la volonté des vignerons de rester au forfait n'est pas des moindres. L'inadaptation du régime réel pour les petites exploitations et l'iniquité fiscale et sociale entre le réel et le forfait ont été évoquées. L'UVB travaille aussi sur la lutte raisonnée et fournira à tous ses adhérents un Guide des bonnes pratiques lors de l'AG de 2001.