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archiveXML - 2000

Frédéric Etienne, au Centre technique interprofessionnel de la vigne et du vin d'Angers

La vigne - n°112 - juillet 2000 - page 0

Une bactérie destinée aux blancs et aux rosés bien valorisés

'Nous avons trois campagnes de résultats sur des vins rosés de grolleau, et une campagne sur du gamay en Saint- Pourçain. Le but de nos expérimentations est d'obtenir des vins plus aromatiques et moins acides. Dans ce cadre-là, tout ce que l'on peut faire pour jouer sur l'acidité à différents niveaux est bienvenu, et l'usage de ' Lactobacillus plantarum ' n'est qu'une technique d'appoint à intégrer dans un ensemble d'autres techniques. Elle dégrade en moyenne près de 40 % de l'acide malique, soit une baisse de l'acidité totale voisine d'un demi-point. Mais parfois, elle va jusqu'à 80 % ; d'autres fois, elle n'en dégrade que 15 %. Son principal intérêt se perçoit en dégustation. Elle améliore la qualité gustative du vin. Les arômes sont plus intenses, avec plus de fruits, plus de fraîcheur. Cette bactérie donne des arômes plus fins que ceux obtenus lorsqu'on utilise la 71 B pour maîtriser l'acidité, elle marque moins les vins. Pour cette raison et vu son prix élevé, elle est destinée aux blancs et rosés bien valorisés.

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